Grève du secteur public chilien

Depuis plusieurs semaines, les services publics chiliens sont en grève nationale illimitée pour la défense de leur statut et pour des augmentations de salaires : 8,8% pour tous, 10% pour les salaires les plus bas, y compris pour les intérimaires.
De fait, il ne s'agit pas d'une grève, car le droit de gréve supprimé par Pinochet n'a pas encore été rétabli. Il s'agit d'un "arrêt de travail". Le droit de gréve est l'un des points du programme de la candidate socialiste aux élections présidentielles  Michelle Bachelet.
La gréve se voit dans les administrations fermées à quelques jours d’élections sénatoriales et présidentielles. Aux manifestations de rue également. Par contre, les transports fonctionnent : ils sont privés.
Pour une informatisation plus détaillée, voir le site syndical : http://www.cutchile.cl/Portal/
Les étudiants, de leur côté, manifestent pour "une éducation gratuite et de qualité pour tous". Cette exigence était déjà un des points clés du gouvernement d'Allende en 1970-1973 et reste au programme de la gauche chilienne.

Fermeture de la mairie du village de San Pedro de Atacama

Devant la Moneda, à Santiago du Chili

 Manifestation à Valparaiso


Arrêt illimité des ascenseurs pour monter aux collines de Valparaiso
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